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5 Critiques: MAGIC IN THE MOONLIGHT / INTERSTELLAR / THE HOBBIT 3 ...

Grand Budapest Hotel (The)

(2013; Usa/Germany/UK; Wes Anderson) (26/2/2014)

 

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AVIS JP: Il est toujours ardu de résumer un film de Wes Anderson tant ses récits partent en tous sens et que ses fantaisies sont inénarrables. Ici il y est question d'un hôtel de luxe dans la région fictive de Zubrowka et de son concierge célèbre, Gustave H (Ralph Fiennes) qui va hériter d'une cliente très âgée dont il était l'amant. Mais ceci n'est qu'un point de détail face à l'avalanche d'aventures qui va en découler.

Comme toujours chez Wes Anderson, le cadre est très soigné voire trop rempli. Ses films ressemblent de plus en plus à des maisons de poupées dont il serait le marionnettiste. Loin des ses premières mises en scène où il arrivait à insuffler des émotions à ses pantins de chair (The Royal Tenembaums; The Life Aquatic with Steve Zissou), ses derniers films sont irréprochables techniquement mais on a souvent l'amère impression d'être face à des objets creux. Vivement que le cinéaste refasse de l'animation, à l'image de son très réussi Fantastic Mr Fox, genre idéal à ses fantaisies.

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Hobbit (The): The Battle Of The Five Armies 3D

 

(2014; Usa; Peter Jackson) (10/12/2014)

 

 

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Suite et fin des aventures de Bilbon le hobbit en compagnie des nains pour une bataille épique pour la sauvegarde de la montagne solitaire et son trésor que convoitent les Elfes, les Humains, les Wrags et les Orques.

 

AVIS JP: Peter Jackson conclut sa trilogie adaptée de Tolkien de façon spectaculaire. Il est fort conseillé de revoir les deux premiers volets juste avant de voir celui ci afin de décupler le plaisir pris à la vision de la bataille des cinq armées. Même si cette nouvelle trilogie qui fait office de prologue au Seigneur des Anneaux a essuyé quelques critiques, Jackson, qui a abattu en l'espace de treize ans un travail titanesque (si on y ajoute son King Kong en 2005 et The Lovely Bones en 2009) a su rendre un superbe hommage au créateur de la terre du milieu. Enfin dans l'histoire du cinéma une franchise a pour réalisateur sur deux trilogies le même homme! Un réalisateur visionnaire, roi de l'entertainment de qualité qui a su conjuguer grosses scènes de batailles et échappées poétiques. Même si certains grincheux pourront rechigner pour quelques images de synthèse voyantes ou des digressions humoristiques un peu lourdingues, son adaptation du Hobbit en trois volets est une grande réussite. Bravo Mr Jackson!

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Interstellar

(2014; Usa; Christopher Nolan) 05/11/2014

 

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Un groupe d'explorateurs est chargé d'assurer la survie de l'humanité en voyageant à travers une faille dans l'espace temps.

 

AVIS JP: Christopher Nolan, cinéaste qui a redonné ses lettres de noblesse à Batman, qui nous a fait croire à la magie (The Prestige) ou qui a épuisé nos méninges avec ses scénarios labyrinthiques (Inception, Memento) nous propose cette virée dans l'espace tout en questionnant ses personnages sur leur philosophie et leurs croyances. Défi hautement ambitieux que s'imposait là Nolan et défi hautement relevé. Beaucoup de spectateurs (dont je fais partie) seront largués par le jargon scientifique (assez important durant le film) mais seront aussi ébahis par la beauté de certains plans et titillés par les questionnements que le scénario pose sur les découvertes faites par les scientifiques. Mise en scène brillante comme à l'accoutumée, interprétation solide et émouvante de la part de Matthew McConaughey, Anne Hathaway et Jessica Chastain et scénario intelligent et divertissant ont fait de Interstellar l'un des meilleurs films de l'année 2014.

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Magic In The Moonlight

(2014; Usa/UK; Woody Allen) 22/10/2014

 

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Le prestidigitateur Stanley Crawford (Colin Firth), célèbre sous le nom de Wei Ling Soo, est un homme doué pour la magie mais pédant et assez misanthrope. Un jour, un ami lui demande de confondre une médium, la jeune Sophie Baker (Emma Stone). Pour Stanley ce n'est qu'une affaire d'heures avant de révéler la supercherie. Ou peut-être pas!

 

AVIS JP: Pour son quarante-quatrième long métrage, après le brillant et remarqué Blue Jasmine, le Woody cuvée 2014 est une bonne année. Peut-être pas aussi inoubliable que la cuvée 2013 mais Magic in the Moonlight contient assez de bons moments et de qualités pour retenir votre attention. On retrouve des thématiques toutes Alleniennes (l'amour et ses choix cornéliens, la magie, l'ironie de la vie) et une photographie signée Darius Khondji à tomber par terre. Le choix des acteurs est comme toujours parfait et face à un Colin Firth aussi grinçant que grognon, Emma Stone apporte douceur et fraîcheur et donne envie de croire à toutes les magies du monde. Même si on sent bien venir le dénouement, on se laisse porter par ce nouvel opus dont le vernis et la luminosité de façade cache des constats plutôt noirs sur la vie.

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Sin City: A Dame To Kill For

(2014; Usa; Frank Miller & Robert Rodriguez) 17/09/14

 

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AVIS JP: On l'aura attendu longtemps cette suite à Sin City! Près de dix ans! Alors pour sûr cette longue attente peut expliquer les désintérêt total qu'a engendré sa sortie mondiale. A peine 39 millions de dollars récoltés dans le monde pour un budget avoisinant les 65 millions! Le four total! Et la presse n'a pas aidé ce second opus à séduire les spectateurs vu qu'elle a très largement éreinté le film. Pourtant A Dame To Kill For a plus d'une qualité. On retrouve avec joie ce qui faisait le prix de l'original (univers de film-noir, imagerie de BD pour adultes, noir et blanc avec quelques touches de couleur, violence cartoonesque...) avec de nouveaux venus qui s'intègrent parfaitement dans l'univers de Frank Miller (Eva Green sublime et parfaite en femme fatale, Josh Brolin en sombre amoureux) et quelques incongruités (le retour de Marv – Mickey Rourke - censé être mort à la fin du premier opus). Visuellement très inspirée, cette suite n'a pas à rougir et on se demande toujours pourquoi après visionnage la presse a boudé ce deuxième volet. Certes tout n'est pas parfait (quelques longueurs, Jessica Alba au jeu toujours aussi transparent) mais A Dame To Kill For constitue un divertissement adulte fort recommandable.

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26/12/2014
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