critiques HORNS / DRACULA UNTOLD
Dracula Untold
(2014; Usa; Gary Shore) 01/10/14
AVIS JP: Dracula revu et corrigé, version Blockbuster Hollywoodien dans la veine de ce qui se fait depuis plus de dix ans, à savoir raconter les origines d'un personnage célèbre pour arriver à ce qu'on connaît du mythe. Ça aurait très bien pu s'appeler Dracula Begins! Mais pourquoi pas! Ici, Vlad l'empaleur, interprété par un convaincant Luke Evans (Tamara Drewe) nous est présenté comme un père et mari aimant, prince valeureux qui s'associe à de dangereuses forces surnaturelles afin de sauver son fils des griffes du sultan Mehmet II. Il fera tout son possible pour ne pas succomber aux ténèbres lorsque sa soif de sang deviendra trop pressante.
Il est aussi de coutume récente de vouloir montrer le bon côté des méchants célèbres (Maleficent par exemple) ou en tout cas de filmer le basculement de ces êtres vers le côté obscur de la force. Avec ces deux tendances du cinéma Hollywoodien actuelles, Gary Shore, qui signe ici son premier long métrage de cinéma se débrouille plutôt bien pour trousser un film d'action à grande échelle, visuellement abouti (les scènes d'attaques de Vlad transformé en milliers de corbeaux contre une armée). Sans grand intérêt pour le mythe de Dracula, cette variante se regarde sans déplaisir pour autant.
Horns
(2013; Usa/Canada; Alexandre Aja) (01/10/14)
Accusé du meurtre de sa petite amie, Ig Perrish (Daniel Radcliffe) doit faire face aux habitants de sa petite ville, convaincus de sa culpabilité. Même ses parents ne croient pas trop en son innocence. Malgré la douleur de la perte de l'être aimé il doit faire face à un autre événement étrange dans sa vie: deux cornes lui poussent sur le front, permettant aux gens qui l'approchent de dévoiler leurs vices les plus enfouis.
AVIS JP: Présenté il y a plus d'un an au festival de Toronto, Horns avait tout du film qui allait rester sur les étagères des distributeurs ad vitam aeternam. Heureusement Metropolitan distribue en France ce sixième opus d'Alexandre Aja, adapté du roman de Joe Hill. Par ailleurs, il est heureux de revoir Aja aux commandes d'un film qui ne soit pas un remake! Après trois réalisations et une production où le réalisateur apportait sa vision à des films pré-existants (Piranha, Mirrors, The Hills have eyes et Maniac), le cinéaste, spécialiste du film d'horreur nous revient en forme avec cet ovni qu'est Horns.
Inclassable par ses différentes tonalités (comique, horrifique), le film met en scène un Daniel Radcliffe qui se bonifie au fil des années après une Woman in Black mettant déjà en valeur un jeu plus sûr que sur la saga Harry Potter. Le reste du casting est au diapason de cette histoire barrée retraçant le chemin de croix d'un jeune homme qui tente de démasquer le tueur de sa bien aimée de façon totalement rock'n'roll. Il faut voir ces scènes hilarantes où à son contact les habitants de la petite ville confessent leurs pires vices et leurs pensées les plus noires. En exemple, ces deux journalistes prêts à se tabasser rien que pour avoir l'exclusivité de son interview pour faire avancer leurs carrières!
Au final Horns, séduit immédiatement par son univers barré, ses rebondissements ainsi que par sa violence burlesque (la scène de confrontation finale) et donne à Alexandre Aja, une fois de plus, l'occasion de prouver qu'il est l'un des petits maîtres du fantastique actuel.
A découvrir aussi
- Critiques PARANORMAL ACTIVITY THE MARKED ONES / LOVELACE
- Critiques MR. BABADOOK, LUCY
- critique GONE GIRL (2014)
Inscrivez-vous au blog
Soyez prévenu par email des prochaines mises à jour
Rejoignez les 3 autres membres